Mon fils souffrait depuis la naissance de larmoiements et de conjonctivites chroniques à un oeil. L'ophtalmologiste que je consulte régulièrement m'avait dit que celà avait une chance de se résorber avec la croissance. Mais malheureusement, cela n'a pas eu lieu et à trois ans, on m'a annoncé qu'il fallait l'opérer. Cette nouvelle est tombée sur moi comme un coup de massue. (jen ai même parlé sur jedonnemesjouets.org)
Mon enfant doit se faire opérer
J'avais du mal à imaginer mon petit qu'on emmènerait au bloc opératoire, inconscient. L'angoisse grandissant, je me posais mille questions, du genre de quel sera son niveau de douleur, comment il va se réveiller, pourrai-je rester auprès de lui à l'hôpital ? Puis ce fut le moment de consulter l'anesthésiste.
Il fit tout ce qui était en son pouvoir pour me rassurer et m'expliquer le caractère bénin de l'intervention. Mais comment convaincre une mère plongée dans l'anxiété ? Puis on m'a demandé de me présenter avec mon fils à l'hôpital pour un entretien préalable, environ une semaine avant la date prévue pour l'opération.
Comment bien préparer mon enfant à une hospitalisation ?
Nous avons été reçus par une assistante très avenante, joyeuse et calme qui a expliqué à mon fils ce qui allait se passer plus tard. Elle nous a questionnés sur les personnes qui allaient l'accompagner ce jour-là. Elle avait à disposition des personnages playmobil correspondant à tous les cas de figure, maman blonde, maman brune, papa, grand-mère ou grand père, infirmière et chirurgien. Mon fils était tout de suite très intéressé et a écouté très attentivement tout ce qu'elle lui expliquait à ma grande surprise. Puis elle a sorti un masque anesthésique en lui demandant de respirer très fort dedans pour glonfler le ballon.
C'était très drôle de le voir s'appliquer à cet exercice. Nous en avons emmené un exemplaire à la maison pour s'entraîner. Le jour venu, mon fils avait l'air au courant de tout, il n'a montré aucune anxiété. Quant à moi, bien sûr, j'avais du mal à lui cacher ma peur (jen ai même parlé sur jedonnemesjouets.org). Le moment où on l'a emmené au bloc et les deux heures d'attente pour qu'il en revienne, ont été horriblement longs.
Lorsque j'ai pu le retrouver, quelle ne fut pas ma surprise de le voir attablé devant un petit déjeuner et jouant joyeusement avec des petits camions. Lui était en pleine forme, comme si rien ne s'était passé, mais moi j'ai mis deux jours à me remettre du choc émotionnel. Lorsque j'ai des informations à transmettre à mon enfant, je continue à utiliser des petits personnages parce que j'ai pu constater que c'était vraiment une bonne idée.